Sainte Cécile 2024 : J-7

Colonelle : C’est la pénultième répétition ; bref, l’avant dernière. Ensuite, il nous reste la répétition Générale !

Dès le matin, une cohorte de musiciens-manutentionnaires se mobilise pour translater de notre salle de répétition l’instrumentarium percussif : les caisses de la batterie, les 4 timbales, le vibraphone, le glockenspiel, les congas, sans oublier le petit matériel si essentiel (que vaut une grosse caisse sans sa mailloche ?!)

Intervient alors un étonnant travail de positionnement : chaque année, l’effectif évolue et les placements aussi ! Un plan est préparé les jours précédents (parfois la veille !). Cette année encore, c’est Thierry qui s’y est collé. 
Les praticables sont positionnés en partant du fond : d’abord la plateforme pour les percussions, qui doivent cette année faire place au carillon d’orchestre que nous prête l’UML. Un praticable est aussi installé à droite de la scène, qui accueillera Carine et son clavier.
Puis, en avançant, on positionne les trombones, le trio de tubas, et les saxophones à droite (vue de la salle), les trompettes à gauche, et au centre, cors et euphoniums.
Enfin, les chaises sont installées pour les flûtes et les clarinettes, mais aussi le basson à côté de la clarinette basse. On prévoit même la place pour le « p’tit cube » de Delphine, d’où elle pilotera l’envoi des présentations qu’elle prépare depuis quelques semaines déjà en collaboration avec Laurent M.

Parfois ils s’installent… mais, bien souvent, ils se disséminent dans les fauteuils comme s’il fallait attendre un « go » tacite pour rejoindre leur chaise.
16h20, le directeur musical donne le signal… On ajuste l’anche, on huile les pistons et graisse la coulisse d’accord. 
Viennent les premières notes : la phalange prend ses repères, guidée par les recommandations du Chef. Le théâtre est une salle au son mat, alors que la salle de répétition « sonne » davantage : il faut s’adapter ! 
C’est ainsi que débute une répétition très studieuse, dense, exigeante et rassurante à la fois : c’est la « colonelle ».

Article rédigé par Laurent Mouriaux